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Par Missnefer13500 le 26 Mars 2011 à 17:39
Je connais une plagette
Vous aussi peut être
Où quand vient l’été
On aime se retrouver
Elle s’appelle Fromage
Et je veux lui rendre hommage
Elle n’est pas réputée
Et même plutôt oubliée
Et l’on se bat pour obtenir
Que l’on vienne l’entretenir
Y viennent nos célébrités
Et il faut venir les écouter
C’est toute une histoire
Je vous prie de le croire
C’est la plage des séniors
De nos ainés de nos majors
C’est celle des enfants
Et aussi celle des grands
C’est celle de la mémoire
De la ville, de son histoire
C’est ainsi les pieds dans l’eau
Que cela se raconte, c’est rigolo
Des histoires drôles, des souvenirs
Parfois de loin, l’on entend rire
Allez la baignade est terminée
C’est l’heure il faut rentrer
C’est que nos ainés
S’en vont se reposer
Pour revenir en forme demain
Ils seront là au petit matin
Fromage c'est la première photo des plages et certains en regardant bien reconnaitront certaines de leurs connaissances
Il va falloir que j'en prenne car vraiment cette plagette n'est pas à l'honneur quoique vous avez du le comprendre ce qui fait son charme ceux sont ses habitués
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Par Missnefer13500 le 18 Septembre 2010 à 09:05
Bruna aime sa ville passionnément , elle n'y est pas née
Mais elle l'aime et nous la fait découvrir à travers ces souvenirs...
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Par Missnefer13500 le 12 Septembre 2010 à 15:20
Spécialement pour Bruna qui aime sa ville et
qui j'espère finira par créer son blog afin que tout le monde puisse se régaler de ces histoires et de ses souvenirs
qui nous raconte si bien la vie d'alors qu'il ne nous faut surtout pas mépriser
quand elle le fait avec ses mots bien de chez nous et c'est bien plus amusant aussi quand on l'a lit ( car elle tient à ses fautes surtout quand on parle des acteurs)
je les vois tous ces gens dans son cinéma comme j'y avait été moi même ( c'est une de ses histoires qe j'ai eu le plaisir de lire)
Donc petit cadeau avec des images de Port de Bouc surtout autour des Chantiers de Provence
Ces chantiers qui ont fait vivre la plus grande partie de la population Port de Bouc
Ces chantiers où se côtoyait une population des plus cosmopolite qui soit et qui en fait son identité
Car il ne se passe pas une fois ou l'histoire des Chantiers de Provence ne soit évoqué
De plus tout a été fait pour que la ville en garde le souvenir
Pour ceux qui savent certains endroits en ont conservé les vestiges ( certains murs font aujourd hui partie prenante des nouvelles constructions qui ont égayées la ville)
En d'autres endroits on peut voir une "petite copie "du Provence
Son départ pour la Ciotat marque la fin des chantiers de construction navale de Port-de-Bouc. Toute son histoire était liée à cette activité, qui avait structuré les espaces et les mentalités.
Ce qu'il faut savoir sur l'histoire des Chantiers
"C'est à Port-de-Bouc que la parution du Livre blanc de la construction navale, publié en 1960, a eu les conséquences les plus importantes. Les modifications des critères d'attribution des aides étatiques a poussé le groupe Fraissinet à se retirer de l'entreprise - les CAP - qu'il avait lui-même fondée à la fin du siècle dernier. Le groupe dirigé par le banquier marseillais Zarifi, à qui il vendit l'ensemble de ses actions, put présenter plus de 80% du capital de la société à l'assemblée générale de la fin 1960. Cette transaction fut difficilement compréhensible sur le moment. En effet, si le chantier de Port-de-Bouc était une affaire condamnée, comment comprendre l'attitude du groupe Zarifi, peu porté aux erreurs de jugement ? En fait, la philosophie de l'opération s'éclaira par la suite, lorsque Jean-Marie Terrin, devint le nouveau président directeur général des CAP. Ce dernier, beau-père de Zarifi, était lui-même président de la Société Provençale des Ateliers Terrin, principale société de réparation navale de Marseille. Il était actionnaire principal aux chantiers navals de la Ciotat qu'il avait racheté en janvier 1940. Le rachat par Zarifi des actions Fraissinet marquait en fait la prise du contrôle du chantier de Port-de-Bouc par celui de La Ciotat qui possédait en propre 52 000 actions des CAP. Cette prise de contrôle s'accentua en 1964 par la nomination à la tête des CAP du baron d'Huart, autre gendre de Jean-Marie Terrin. L'entreprise avait été totalement restructurée. En effet, dès 1962, elle avait éclaté en trois unités distinctes, ce qui avait permis d'isoler le site de Port-de-Bouc de ses secteurs de réparations situés à Marseille. En outre, de 1962 à 1964, avaient été formées sur le site même quatre entreprises spécialisées dans la grosse métallurgie. Dans le même temps, le service commercial était démantelé.
La seule commande enregistrée en 1964 avait été celle du car-ferry Le Provence, destiné à la Compagnie générale transatlantique. Cette commande de dernière minute, obtenue après une intervention expresse du secrétaire général de la Marine marchande, ne signifiait en rien la pérennité de la construction navale port-de-boucaine, bien au contraire. Elle accompagnait en fait une agonie en douceur, ce que perçut alors la majeure partie des personnels. Ainsi, pour la seule année de 1964, près de 19 % des salariés quitta volontairement l'entreprise... En programmant la fermeture dans la durée, la direction évitait ainsi bien des problèmes, mais elle était dans l'incapacité de faire face financièrement à ses créanciers. Elle proposa donc au personnel de réduire le nombre des licenciements secs en reversant un maximum de salariés dans ses filiales comme Provence-Industrie ou au chantier naval de La Ciotat. La contrepartie était l'armement du Provenceà La Ciotat, ce que refusèrent les syndicats du site. À partir de ce moment, on assista à une multiplication des actions - marches de protestation, grèves, manifestations, occupations de voies ferrées ou de routes nationales.... Mais le plus spectaculaire resta ce qui se passait sur les cales. Le 12 février, les salariés s'opposèrent au lancement du Provenceet contraignirent à le repousser au 25 du même mois. Le 4 mars, ils occupèrent le navire qui devait partir pour la Ciotat. Il faudra d'ultimes négociations pour que celui-ci puisse quitter le site. C'est l'objet du reportage. Le 7 mars, le Provence tiré par deux remorqueurs - Le Marseillais4 et le Provençal- quitte Port-de-Bouc pour La Ciotat où il sera armé. Il sera alors débaptisé et naviguera sous le nom de Comté de Nice.
C'est la fin du chantier de Port-de-Bouc, la première étape du démantèlement de la construction navale provençale. Vingt ans après, ce seront les deux autres grands chantiers du littoral - celui de La Ciotat, celui de La Seyne - qui seront, à leur tour, contraint à la fermeture. ""Ci joint une video très émouvante
le départ du Provence la fin des chantiers
Si ce sujet me tient a coeur c'est parce que dans famille et dans mon entourage beaucoup ont travaillé aux chantiers
ILs ont vécus rue Suffren à la Lecque
Je ne suis pas Port de Boucaine de naissance , je n'y vit plus, mais il me semble important pour mes enfants de transmettre le mode vie de leurs grands parents
Cette ville je l'ai vu changer
Les chantiers étaient fermés depuis longtemps déjà , de même que d'autres usines
J'ai joué sur des terrains désaffectés,je passais devant les ateliers dans les quels j'aurais bien voulu me faufiler (je regardais à travers les vitres sales et je ne voyais rien)
Ma curiosité et mon amour pour les vieilles bâtisses qui pour moi ont une histoire viennent très probablement du fait que j ai été une vagabonde de par le métier de mon père
J'ai concouru sur Port d'attache dans la section Poème et le voici
La renaissance : Il était une fois une ville
Ne pas oublier le temps ,où il n'existait que le port de Bouc
Sans son Canal d'Arles à Bouc
Combien de temps passé
Avant que les hautes autorités
Se décident, à reconnaître à accepter
Son importance et le creuser
Le voilà qui vient d'Arles,se jette dans la mer,bordant le cours Landrivon
Au port,les tartanes et autres petits bateaux de marchandises ,chargées remonteront
Ce canal puis le rhone pour aller chez les Papes de grand renom
Son existence était une nécessitée
Celà fait parti de notre passé
Mais toujours conserve son utilité
On ne l'aurait point,il y a quelques années
Aménagé, creusé,nettoyé, dragué,presque vidé
Et encore de nos jours, des péniches vont d 'Arles à Bouc
Reviennent vers nous à Port de Bouc
Ce canal , cette simple voie d'eau
Combien il en a vu de bateaux
Comme ils en ont tiré avantage
et surtout sans grands dommages
Utilisés ce moyen de communication
Grâce auquel Bouc a accru ses relations
Et ainsi Bouc est devenu Port de Bouc
Révolu le temps des chèvres et des boucs
Révolu le temps des salins
Celui des bateaux, des chantiers et des marins
Les rampes de lancement,la place,ont cédé
A un très joli Port de Plaisance, le long duquel on peut se promener
C'est le Port Renaissance
La voilà, la nouvelle naissance
D'une ville qui était dite "dortoir", avec sa Halle à Marée
Avec dans le port les " chaluts"amarrés
C'est tout un nouvel Avenir,agréables les festivités
Sur ce port ,proposées,où il fait bon se promener, l'été
Bien sur,il doit y avoir un brin de nostalgie
Sûrement chez tous ces gens,qui ont bâtis leur vie
Autour de ces chantiers disparus, tant réputés
Alors on s'efforce de ne pas oublier
Toutes ces belles années, tant de navires lancés
Ainsi on a conservé les murs, dans cette nouvelle résidence ,pour ne pas tout effacer
Que les enfants
Que les petits enfants
Ne méconnaissent pas leur passé
Sachent qu'après des années de misère et de tristesse,une ville peut changer
Grandir,mûrir , se transformer et s'adapter
Vous tous qui me lisez tachez de ne pas oubliez
Passé,avenir, réunis
Unis pour toute une vie
Pour que notre ville soit accueillante et belle
Que tous les anciens l'acceptent telle quelle
Que tous les jeunes participent
N'oublient pas mais un nouveau demain construisent,
Édité dans Port d'attache en Octobre 1995
Je voudrais aussi partager le calin de Mas Port de Bouc
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