• Un peu de Port de Bouc

     

    Spécialement pour Bruna  qui aime sa ville et

    qui j'espère finira par créer son blog afin que tout le monde puisse se régaler de ces histoires et de ses souvenirs

    qui nous raconte si bien la vie d'alors qu'il ne nous faut surtout pas mépriser

    quand elle le fait avec ses mots bien de chez nous et c'est bien plus amusant aussi quand on l'a lit ( car elle tient à ses fautes surtout quand on parle des acteurs)

    je les vois tous ces gens dans son cinéma comme  j'y avait été moi même  ( c'est une de ses histoires qe j'ai eu le plaisir de lire)

     

     

    Donc petit cadeau avec des images de Port de Bouc surtout autour des Chantiers de Provence

    Ces chantiers qui ont fait vivre la plus grande partie de la population Port de Bouc

    Ces chantiers où se côtoyait une population des plus cosmopolite qui soit et qui en fait son identité

    Car il ne se passe pas une fois ou l'histoire des Chantiers de Provence ne soit évoqué

    De plus tout a été fait pour que la ville en garde le souvenir

    Pour ceux qui savent certains endroits en ont conservé les vestiges ( certains  murs  font aujourd hui  partie prenante des nouvelles constructions qui ont égayées la ville)

     

                                                                  

     

     

    Port-de-Bouc 47914 Un-bateau-dans-la-ville

     

     

     

     

     

    En d'autres endroits on peut voir une "petite copie  "du  Provence  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Son départ pour la Ciotat marque la fin des chantiers de construction navale de Port-de-Bouc. Toute son histoire était liée à cette activité, qui avait structuré les espaces et les mentalités. 

      

    Ce qu'il faut savoir sur l'histoire des  Chantiers 

     

     

    "C'est à Port-de-Bouc que la parution du Livre blanc de la construction navale, publié en 1960, a eu les conséquences les plus importantes. Les modifications des critères d'attribution des aides étatiques a poussé le groupe Fraissinet à se retirer de l'entreprise - les CAP - qu'il avait lui-même fondée à la fin du siècle dernier. Le groupe dirigé par le banquier marseillais Zarifi, à qui il vendit l'ensemble de ses actions, put présenter plus de 80% du capital de la société à l'assemblée générale de la fin 1960. Cette transaction fut difficilement compréhensible sur le moment. En effet, si le chantier de Port-de-Bouc était une affaire condamnée, comment comprendre l'attitude du groupe Zarifi, peu porté aux erreurs de jugement ? En fait, la philosophie de l'opération s'éclaira par la suite, lorsque Jean-Marie Terrin, devint le nouveau président directeur général des CAP. Ce dernier, beau-père de Zarifi, était lui-même président de la Société Provençale des Ateliers Terrin, principale société de réparation navale de Marseille. Il était actionnaire principal aux chantiers navals de la Ciotat qu'il avait racheté en janvier 1940. Le rachat par Zarifi des actions Fraissinet marquait en fait la prise du contrôle du chantier de Port-de-Bouc par celui de La Ciotat qui possédait en propre 52 000 actions des CAP. Cette prise de contrôle s'accentua en 1964 par la nomination à la tête des CAP du baron d'Huart, autre gendre de Jean-Marie Terrin. L'entreprise avait été totalement restructurée. En effet, dès 1962, elle avait éclaté en trois unités distinctes, ce qui avait permis d'isoler le site de Port-de-Bouc de ses secteurs de réparations situés à Marseille. En outre, de 1962 à 1964, avaient été formées sur le site même quatre entreprises spécialisées dans la grosse métallurgie. Dans le même temps, le service commercial était démantelé.

    La seule commande enregistrée en 1964 avait été celle du car-ferry Le Provence, destiné à la Compagnie générale transatlantique. Cette commande de dernière minute, obtenue après une intervention expresse du secrétaire général de la Marine marchande, ne signifiait en rien la pérennité de la construction navale port-de-boucaine, bien au contraire. Elle accompagnait en fait une agonie en douceur, ce que perçut alors la majeure partie des personnels. Ainsi, pour la seule année de 1964, près de 19 % des salariés quitta volontairement l'entreprise... En programmant la fermeture dans la durée, la direction évitait ainsi bien des problèmes, mais elle était dans l'incapacité de faire face financièrement à ses créanciers. Elle proposa donc au personnel de réduire le nombre des licenciements secs en reversant un maximum de salariés dans ses filiales comme Provence-Industrie ou au chantier naval de La Ciotat. La contrepartie était l'armement du Provenceà La Ciotat, ce que refusèrent les syndicats du site. À partir de ce moment, on assista à une multiplication des actions - marches de protestation, grèves, manifestations, occupations de voies ferrées ou de routes nationales.... Mais le plus spectaculaire resta ce qui se passait sur les cales. Le 12 février, les salariés s'opposèrent au lancement du Provenceet contraignirent à le repousser au 25 du même mois. Le 4 mars, ils occupèrent le navire qui devait partir pour la Ciotat. Il faudra d'ultimes négociations pour que celui-ci puisse quitter le site. C'est l'objet du reportage. Le 7 mars, le Provence tiré par deux remorqueurs - Le Marseillais4 et le Provençal- quitte Port-de-Bouc pour La Ciotat où il sera armé. Il sera alors débaptisé et naviguera sous le nom de Comté de Nice.

    C'est la fin du chantier de Port-de-Bouc, la première étape du démantèlement de la construction navale provençale. Vingt ans après, ce seront les deux autres grands chantiers du littoral - celui de La Ciotat, celui de La Seyne - qui seront, à leur tour, contraint à la fermeture.
    ""

     

    Ci joint une video très émouvante

     

    le départ du Provence la fin des chantiers

     

     

    Si ce sujet me tient a coeur c'est parce que dans  famille et dans mon entourage beaucoup ont travaillé aux chantiers

    ILs ont vécus  rue Suffren  à  la Lecque

    Je ne suis pas Port de Boucaine de naissance , je n'y vit plus, mais il me semble important pour mes  enfants de transmettre le mode vie de leurs grands parents

    Cette ville je l'ai vu changer

    Les chantiers étaient fermés depuis  longtemps déjà , de même que  d'autres usines

    J'ai joué sur des terrains désaffectés,je passais devant les ateliers dans les quels j'aurais bien voulu me faufiler (je regardais à travers les vitres sales et je ne voyais rien)

    Ma curiosité et mon amour pour les vieilles bâtisses qui pour moi ont une histoire viennent très probablement du fait que j ai  été une vagabonde de par le métier de mon père

     

     

     

     

    J'ai concouru sur Port d'attache dans la section Poème et le voici

     

       La  renaissance : Il était une fois une ville

     

    Ne pas oublier le temps ,où il n'existait que le port de Bouc

    Sans son Canal d'Arles à Bouc 

    Combien de temps passé

    Avant que les hautes autorités

    Se décident, à reconnaître à accepter

    Son importance et le creuser

    Le voilà qui vient d'Arles,se jette dans la mer,bordant le cours Landrivon

    Au port,les tartanes et autres petits bateaux de marchandises ,chargées remonteront 

    Ce canal puis le rhone pour aller chez les Papes de grand renom

    Son existence était une nécessitée

    Celà fait parti de notre passé

     

    Mais toujours conserve son utilité

    On ne l'aurait point,il y a quelques années

    Aménagé, creusé,nettoyé, dragué,presque vidé

    Et encore de nos jours, des péniches vont d 'Arles à Bouc

    Reviennent vers nous à Port de Bouc

    Ce canal , cette simple voie d'eau

    Combien il en a vu de bateaux

    Comme ils en ont tiré avantage

    et surtout sans grands dommages

    Utilisés ce moyen de communication

    Grâce auquel Bouc a accru ses relations

    Et ainsi Bouc  est devenu Port de Bouc

     

    Révolu le temps des chèvres et des boucs

    Révolu le temps des salins

    Celui des bateaux, des chantiers et des marins

    Les rampes de lancement,la place,ont cédé 

    A un très joli Port de Plaisance, le long duquel on peut se promener

    C'est le Port Renaissance

    La voilà, la nouvelle naissance

    D'une ville qui était dite "dortoir", avec sa Halle à Marée 

    Avec dans le port les " chaluts"amarrés

    C'est tout un nouvel Avenir,agréables les festivités

    Sur ce port ,proposées,où il fait bon se promener, l'été

    Bien sur,il doit y avoir un brin de nostalgie

    Sûrement chez tous ces gens,qui ont bâtis leur vie  

    Autour de ces chantiers  disparus, tant réputés

    Alors on s'efforce de ne pas oublier

    Toutes ces belles années, tant de navires lancés

     Ainsi on a conservé les murs, dans cette nouvelle résidence ,pour ne pas tout effacer

     

    Que les enfants

    Que les petits enfants

    Ne méconnaissent pas leur passé

    Sachent qu'après des années de misère et de tristesse,une ville peut changer

    Grandir,mûrir , se transformer et s'adapter

    Vous tous qui me lisez tachez de ne pas oubliez

    Passé,avenir, réunis

    Unis pour toute une vie

    Pour que notre ville soit accueillante et belle

    Que tous les anciens l'acceptent telle quelle

    Que tous les jeunes participent

    N'oublient pas mais un nouveau demain construisent,

     

     

    Édité dans Port d'attache en Octobre 1995  

     

     

     

     

    Je voudrais aussi partager le calin de Mas Port de Bouc

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