Un parfum,une odeur

Et je suis ailleurs

Les souvenirs refluent

Les sensations affluent

Les émotions m’envahissent

Mes sens me trahissent

Plus fort que la vue

Pour moi le parfum, vois-tu

Ma mémoire olfactive 

Puissante et active

Je suis ici et tout ailleurs

Si puissante sont les senteurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans une autre vie

Je n’ai pu être souris

Certainement un lézard

Ce ne peut être le hasard

Aimer autant le soleil

Comme nul autre pareil

 

Dans une autre vie

J’ai du vivre à Paris

Battre le pavé

Et en visiter les musés

Me poser, jardin du Luxembourg

Me prélasser encore et toujours

 

Dans une autre vie

J’ai du être ravie

Vivre au temps des pharaons

Dans la grandeur et la passion

On y vénérait le soleil

Celui là je l’aime toujours pareil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le ciel est gris, il bruines sur le Vieux Port

Mais pourtant, face au temps, point de report

Malgré tout, les ferries  restent en partance

Vers les îles du Frioul, les clients s’avancent

Plage des Catalans, les vagues mordent le sable

Abandonné aux gabians, vu le temps passable

Avenue Kennedy, protégés par les coupes vents

Promeneurs  et les joggeurs vont de l’avant

Sur la Corniche, le Rhul à la façade blanc bleue

Tranche avec la couleur bleue-grise des cieux

Là haut Notre Dame sur ses hauteurs, veille

Sur ces Marseillais qui  doucement s’éveillent

Et là bas sur le Garlaban de  gros nuages noirs

Menaçants, précédant la pluie, c’est sans espoir

Joggeurs, passants, ce petit monde va s’éparpiller

Vers les bistrots, cafés s’en iront se protéger

Caniveaux, trottoirs seront lavés par la pluie

Et  ce petit monde ressortira dès l’éclaircie

 

 

 

 

 

 

 

  Montages photos avec images du net

certaines de "Fréderic D " sur PhotosProvence

 

 

 

 

 

 

Si ces images ne sont pas libres de droit me le signaler je les retirerais aussi tot 

 

 

 

 

 

 

 

Qu’il est bon de rêvasser

Alanguie sur le sable doré

Les vagues murmurent à mon oreille

Tandis qu’au soleil je sommeille

Près de moi des enfants

Couleur de miel, s’ébrouant

Certains vifs et téméraires

Sous l’œil vigilant de leurs mères

Abandonnant pelles et seaux

Finissent par se jeter à l’eau

L’air est doux et parfumé

De ces senteurs d’été

Je garde les yeux clos

Protégée sous mon chapeau

J’aime ces bruits, ces odeurs

Rappelant des moments de douceur

Aussi le matin tôt

Avant de filer au boulot

Je viens là, m’abandonner

Au calme me ressourcer