Se donner sans retenue

S’offrir ainsi toute nue

Jamais surtout s’interroger

Ne pas savoir se préserver

Culpabiliser, tout en questions

Bien, mal réquisitions

 

Aimer sans savoir le dire

Etre aimée et en sourire

Aimer,  semblant naturel

Comme l’instinct maternel

Croire ne pas savoir aimer

Croire à s'en désespérer

 

Aimer et ne pas le dire

Simplement juste sourire

Ne jamais, jamais  le montrer

Simplement ainsi se protéger

Besoin d’être aimée éperdument

Pas  simplement physiquement

 

Tendresse, gentillesse, attention

Simplement besoin de protection

Besoin d’être juste préservée

Juste  rassurée, en rêver

Apprendre à aimer le dire

Sans pudeur, juste ainsi en rire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quatre bambins ci et là s’agitant

Quatre, trois, deux, un an

 

Une petite fille en robe de princesse

Allant, venant poursuit sans cesse

 

Les plus grands et téméraires garçons

Riant, répétant toutes leurs actions

 

Sa robe colorée, les cheveux au vent

Escalade, court, va et vient incessant

 

Une course effrénée vers  tous les recoins

Touche à tout de la cour au jardin

 

Ainsi l'aîné mène la danse, réfléchissant

Virevoltant, sautillant, s’élançant

 

Vers un nouveau jeu qu'il vient  d’inventer

Un rien, tout, s’en va le stimuler

Assises, souriantes, causant sous l’ombrage

Les mamans veillant sur les bébés sages

 

Sommeillant, épanouis la bouche en cœur

Enveloppés de cette douce odeur

 

Senteurs de crème, de lait mêlés, de bébés

Dans la chaleur de leurs petits cous reniflés

 

Les rires sonnent dans la douceur du soir

Bientôt la fatigue, les jeux vont surseoir

 

Rechercher doudous, sucettes, pouces à téter

Vers les mamans s’en vont se faire dorloter

 

 

 

 

 

 

L’amour d’une maman

C’est  se lever doucement

A l’aube de tes premiers jours

Quoiqu'il en coûte toujours

Dans ses bras te bercer

Doucement se balancer

Afin de pouvoir te  rendormir

Émerveillée de  tes sourires

 

Te relever quand tu as chuté

Rires aux éclats de te voir buté

Obstiné, vouloir obtenir

Aller vers elle, courir, venir

Afin de se faire embrasser

Pour guérir d’un genou blessé

C’est guetter le retour de l’école

Écouter tes histoires drôles

 

S’inquiéter, ne pas dormir

Quand vient le temps de sortir

Enrager, se battre pour des riens

De ces petits tracas quotidiens

T’embrasser après les disputes

Ce n’est rien, on discute

Accepter tes amis, ton amie

C’est  l’amour de ta vie

 

C’est la fin de l’innocence

C’est le temps de l’impatience

Ton départ il faut  approuver

C’est le monde dont tu as rêvé

Et combien toujours fière

Quelque soit la filière

C’est t’aimer intensément

De l’amour d’une maman

 

 

 

 

 

Un deuil qui perdure c'est pathologique

Au quotidien cela n'est pas pratique

Vivre  toujours dans les souvenirs

Empêche incontestablement de s'ouvrir

Du livre de sa vie , il faut tourner la page

C'est nécessaire et bien plus sage

Autrement cela devient destructeur

Empêchant d'accéder au bonheur

Avec le temps la douleur s'estompe,

Les fantômes ,chasse de l'ombre

Mais jamais ne s'effacera

Rien,personne ne pourra

De nos coeurs ainsi gommer

Nos sentiments pour nos aimés

 

 

 

 

 

 

 

Le voilà tout heureux

Enfin  c'est merveilleux

Quinze ans dans sa tête

Aujourd'hui c'est  fête

Il vient de la rencontrer

Il en est tout émoustillé

Comme un enfant il rit

  De tout ,de rien , sourit

La lumière s'est allumée

Quelqu'un vient d'éclairer

 Rires, joies , nouveau chemin

Maintenant et pour demain

En se disposant à sortir

Le voilà de nous dire

"Comme c'est merveilleux

De se sentir bienheureux

Aujourd'hui j'ai quinze ans

Suis de nouveau adolescent"

Nous quitte pour s'apprêter

Ce soir il va s'encanailler

D'espoir ses yeux brillent

Tremblotant de joie, vacille

Il se retire en sifflotant

Heureux ,il etait temps

 

 

 

 

 

Petit fond taxé chez  CERISETTE