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"Sur fond lusitanien, l'archipel de Madère est un enfant des mers, saupoudré d’exotismes.
Il n’est qu’à considérer son célèbre vin, né d’un miracle : c’est par hasard, en s’échauffant dans les cales des navires en partance pour les tropiques, qu’il acquit sa prestance.
« Confins de la terre » pour Camões, Madère réunit, au milieu de l’océan, climat à la douceur légendaire et flore exubérante, montagnes volcaniques déchirées par l’érosion et vertigineux à-pics.
L ’île de Madère est une citadelle entaillée de toutes parts, champs sur champs, parcelles de vignes indomptables accrochées aux pentes.
Têtus et imaginatifs, ses habitants vont parfois jusqu’à accrocher leurs haricots grimpants… aux poteaux électriques !
À Funchal, capitale anglophile s’élevant en amphithéâtre vers les cimes, les paquebots relâchent nombreux, comme au début du siècle, lorsque l’aristocratie de l’Europe venait y goûter un mélange de tropiques et de sophistication.
Au-delà des vagues s’ancre le reste de l’archipel : la petite Porto Santo, renommée pour sa longue plage de sable clair.
Madère est baigné par un climat exemplaire. La végétation, exubérante, déborde des balcons, tapisse les fenêtres jusqu’aux bords des routes : camélias en fleurs en février, azalées roses à la fin du printemps, bougainvillées, mimosas, amaryllis, oiseaux de paradis symboles de l’île, flamboyants occupant les places des villages, jacarandas pleurant leurs pétales mauves dans les rues…
Les paysans pauvres qui l’ont colonisée ont peu à peu fait de Madère un jardin grandeur nature. La moindre terre disponible a été mise en culture, notamment grâce à l’ingénieux système d’irrigation des levadas, des canaux récupérant les eaux de pluie. Toutes les parcelles, ou presque, sont travaillées à la main : la pente interdit encore toute mécanisation.
L’avènement du tourisme, puis l’entrée du Portugal dans l’Union européenne ont toutefois modifié bien des choses et, surtout, inversé la tendance à l’émigration. On vient désormais de toute l’Europe à la recherche d’une vie aussi douce que le fond de l’air."
Guide du routard
Christophe Colomb y séjourna, il y épousa Felipa Perestrello Moniz, fille de Bartolomeu Perestrelo. Séjour important, puisque Felipa a pu faire connaître à Colomb les cartes de son père, qui l'ont aidé dans sa découverte.
Cliquer sur l'image pour découvrir un très beau PPS
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